Béni Mellal (en tamazight ??? ????? ) est une ville du Maroc entre le Moyen Atlas et la plaine de Tadla, au centre du pays. Située sur l’axe routier des villes impériales Fès et Marrakech, elle est ouverte sur le sud marocain via les provinces d’Errachidia à l'Est, de Khénifra au Nord-Est et de Ouarzazate au Sud-Ouest. La ville comptait 163 248 habitants en 2004. C’est l’une des villes les plus importantes du centre du Maroc, qui comme d’autres localités de la région (Zaouïa ech Cheikh et Fkih Ben Salah) s’est développée grâce aux revenus des émigrés installés en majorité installés en Italie. Sa casbah Bel Koush, construite au XVIIe siècle par Moulay Ismaïl a été restaurée au XIXe siècle.
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L'ancien nom de Béni Mellal était Dai. Dai est une petite rivière qui existe dans les environs de la ville.
Béni Mellal se compose de deux mots béni (Bani en arabe): fils et mellal : mellal mot amazigh qui signifie blanc car la ville est située à 600 m d'altitude au pied d'un mont Tassemit (« le mont du froid ») couvert de neige en hiver et printemps et culminant à une altitude de 2 240 m.
Considérée comme l’une des villes les plus importantes du centre du Maroc, Béni Mellal, est aussi une cité historique. Sa Kasbah Bel Koush, construite au XVIIe siècle par Moulay Ismaïl a été restaurée au XIXe siècle.
L’agriculture représente la principale activité économique de la région : agriculture irriguée dans les plaines et agriculture vivrière dans la montagne. Les autres principales activités économiques de la ville sont le commerce, l'industrie agroalimentaire et le tourisme. Dans la région Tadla Azilal, la superficie agricole utile (SAU) s’élève à 259600Ha représentant 80 % de l’ensemble des terres. A l’échelle nationale, l’agriculture régionale contribue par exemple pour près de 20 % à la production de betterave sucrière, 7,5 % à la production de cultures maraîchères, 17 % pour les agrumes, 18 % pour les olives, ou encore 17 % pour le lait. 186 000 exploitations agricoles emploient près de 445 000 actifs, soit 16 % de la population active. On note par ailleurs que la région dispose d’importantes ressources en eau de surface (10 % du potentiel national), qui permettent l’irrigation de 18 % de la superficie irriguée à l’échelle nationale, et souterraines (13 % du potentiel national). D’autant plus que la région, avec ses plaines (Tadla) et ses importantes ressources en eau, offre la possibilité de développement d’une agriculture moderne et industrialisante[Quoi ?]. En ce qui concerne les ressources en eau, la région dispose de trois grands barrages, dont Bin ouidane qui est le plus grand du Maroc, d’une capacité totale qui s’élève à 1566,9 millions de m3, soit 11,22 % de la capacité totale de l’ensemble des barrages du pays. Par ailleurs, du fait de sa situation géographique privilégiée et de sa richesse en sites naturels et historiques, la région possède des atouts majeurs pour le développement des activités touristiques.
Dans les années 1970, la région a connu un fort courant migratoire à destination de la France (Région parisienne, Dijon, Angers et Rouen principalement), et dans les années 1990 l'Italie et l'Espagne.